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Pour le moment, la justice privilégie donc la thèse accidentelle à la suite de la mort de Jean-Mathieu Michel, maire de Signes, renversé lundi par une fourgonnette. Cette dernière était conduite par deux individus qui déposaient des déchets sauvages dans un chemin privé.
Une information judiciaire a été ouverte pour homicide involontaire dans l’enquête sur la mort du maire de Signes dans le Var, Jean-Mathieu Michel, d’après une source judiciaire à BFMTV. La piste de l’accident est donc pour le moment privilégiée par la justice.
Le maire de Signes est mort ce lundi, renversé par une camionnette dont il voulait verbaliser les occupants pour avoir jeté des gravats sur le bord de la route, un problème récurrent dans la région.
Lors du drame, le maire était accompagné de trois personnes dont son 1er adjoint Alain Reichardt. Ils effectuaient une tournée en vue d’implanter de nouveaux containers à ordures. C’est alors qu’ils ont aperçu deux hommes dans une fourgonnette, sur un chemin privé, en route vers une décharge sauvage.
Le conducteur a été déféré au tribunal de grande instance de Toulon. Il sera présenté à un juge d’instruction dans la journée. Les investigations se poursuivent.
Contexte de « nervosité »
« Factuellement il y a un contexte qui est indiscutable », estime pour sa part, Jean-Claude Guidicelli, avocat de la famille du maire de Signes. Il indique à notre antenne que le choix du parquet surprend les parties civiles:
« Il y a ce conducteur qui reçoit injonction de la part de monsieur le maire d’attendre la police municipale afin qu’il soit verbalisé. C’est un contexte de nervosité. »
D’après lui, « on peut imaginer que le conducteur a voulu se soustraire à cette verbalisation. (…) Lorsqu’il effectue cette marche arrière, il est parfaitement conscient, d’après la topographie des lieux, qu’il y a certainement derrière son véhicule utilitaire encore des personnes et notamment monsieur le maire. (…) On sait très bien qu’on peut provoquer la mort », croit-il savoir.
Credit: BFMTV