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Le Cas Pucine (La France a un incroyable talent) : « La ventriloquie, ce n’est pas que Jeff Panacloc ! »

Après avoir remporté 4 « oui » de la part du jury de La France a un incroyable talent et l’accès à la demi-finale, Le Cas Pucine revient sur son aventure.

Ce mardi 29 octobre, M6 diffusait le deuxième numéro des auditions de La France a un incroyable talent présenté par David Ginola. Lors de l’émission, le jury a été séduit par une jeune ventriloque Le Cas Pucine et sa marionnette Eliott. Tous deux ont eu la chance d’obtenir 4 « oui » de la part d’Hélène Ségara, Marianne James, Eric Antoine et Sugar Sammy leur permettant d’aller en demi-finale. La jeune femme de 20 ans, véritable star du réseau social Tik Tok, suivie par près de 470 000 abonnés revient sur cette première audition.



Télé-Loisirs : il parait que vous avez découvert vos talents de ventriloque en vous brossant les dents. C’est vrai ?
Le Cas Pucine : Absolument ! J’avais 14 ans et je me brossais les dents avant de partir en heures de colle (rires). Je râlais toute seule et j’ai découvert que je pouvais parler en râlant sans mettre du dentifrice partout sur le miroir. Je n’ai pas compris tout de suite que c’était ça la ventriloquie, je trouvais ça juste drôle. Voilà comment tout est né.
Comment avez vous développé votre talent de ventriloque ?

Il y a quatre ans, j’ai commencé en faisant des petites vidéos sur internet avec une dizaine de marionnettes. Le public réclamait en masse Eliott car il est plus universel, familial et réunit toutes les classes sociales. A l’époque, il était représenté par une marionnette que j’avais achetée dans une petite boutique. Ensuite, les internautes se sont mobilisés et ont monté une cagnotte en ligne me permettant de faire fabriquer ma propre marionnette. J’ai alors pu créer la nouvelle version d’Eliott que j’ai présenté au jury de La France a un incroyable talent.



Pourquoi avez-vous décidé de participer à cette émission ?
Cela fait trois ans que la production m’appelle pour tenter l’aventure mais je ne me sentais pas encore prête à l’époque. J’avais très peur et même beaucoup d’a priori sur le monde de la télé, ça m’angoissait. Mais beaucoup des abonnés qui me suivent sur les réseaux sociaux m’ont poussée à y participer, je recevais de nombreux de messages dans ce sens. En France, les ventriloques n’ont pas vraiment leur place dans les télé-crochets, j’avais donc envie de me lancer.

Aviez-vous peur avant d’affronter le jury de l’émission ?
Evidemment ! D’ailleurs, il faut savoir que juste avant mon passage sur la scène, j’ai donné une interview à David Ginola. Et l’un des projecteurs était si fort que j’étais totalement éblouie en rentrant sur scène, si bien que je ne voyais quasiment rien au début.(rires). Je voyais une grosse tache noire à la place des jurés, c’était terrible !

Aviez-vous déjà anticipé un autre sketch en cas de sélection en demi-finale ?
Oui, j’avais quelques idées. En tout cas, je savais que j’avais envie de montrer des défis techniques. Après le beatbox, j’ai envie d’aller encore plus loin et de surprendre le jury et les téléspectateurs.



Avez-vous déjà rencontré Jeff Panacloc ?
On ne se connait pas personnellement mais je sais qu’il sait que j’existe. Je trouve qu’il fait un travail super et a permis de montrer que la ventriloquie n’était pas un art ringard. C’est vrai que beaucoup de personnes me comparent à lui mais on est tout de même assez différents l’un l’autre. Nous n’abordons pas les mêmes sujets et nous n’avons pas le même profil aussi. La ventriloquie existe depuis le Moyen Age, ce n’est pas que Jeff Panacloc !

Que feriez-vous des 100 000 euros de gains en cas de victoire ?
Ça me permettrait de developper mon projet artistique : monter un spectacle, acheter du matériel pour mes vidéos. C’est sûr que je n’irai pas m’acheter des chaussures de luxe avec cet argent ! (rires)

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