L'expulsion du gardien rennais Edouard Mendy dès la 6e minute © Maxppp - Marc Ollivier/PHOTOPQR/OUESTFRANCE

Europa League : Une soirée cauchemar, mais aussi d’espoir pour Rennes, défait par Cluj (1-0)

Rennes devait se relancer, mais Rennes a sombré ce jeudi soir au Roazhon Park. Réduits à 10 en début de match puis à 9 en seconde mi-temps, les Rouge et Noir ont perdu à domicile face à Cluj. Le Stade Rennais dit quasiment adieu à une qualification pour les phases finales d’Europa League.

Les supporters rennais attendaient tous avec espoir ce match d’Europa League pour évacuer la mauvaise série du club, incapable de l’emporter depuis le 25 août dernier. Il n’en a rien été ce jeudi soir au Roazhon Park où les Rouge et Noir ont sombré face aux roumains de Cluj. Réduits à 9, les hommes de Julien Stéphan ont manqué un penalty à la 28e minute. Malgré tout les rennais ont montré de l’envie et quelques motifs d’espoir mais des erreurs individuelles auront, une nouvelle fois, coûté cher aux bretons.



Le film du match
A peine cinq minutes écoulées au Roazhon Park et le match connaît son premier tournant : sur une mauvaise relance de Jérémy Morel, Edouard Mendy fauche l’attaquant ivoirien de Cluj Lacina Traoré à la limite de la surface : l’arbitre russe de la rencontre siffle un coup-franc et expulse le gardien sénégalais, incertain avant ce match. Le jeune Pépé Bonet rentre alors en jeu. Sur le coup-franc, il encaisse l’ouverture du score signée Deac (9e, 0-1). Sonnés, les rennais repartent tout de même de l’avant et obtiennent même un penalty suite à une faute sur Adrien Hunou. M’baye Niang, qui s’était loupé dans cet exercice face à Nantes s’empare du ballon, mais frappe à côté (26e, 0-1). A la mi-temps, les Rouge et Noir sont menés au score, mais tiennent tête dans l’engagement aux roumains.

Le début de seconde période est aussi cauchemardesque que ne l’avait été celui de première mi-temps : sur une relance ratée de Bonet, Camavinga n’a pas d’autre choix que de faucher Omrani qui allait se présenter seul face au jeune gardien rennais. C’est un nouveau carton rouge pour les hommes de Julien Stéphan (46e, 0-1). Les bretons vont devoir évoluer à 9 pendant près d’une mi-temps. Une situation qui semble galvaniser les rennais, poussés par un Roazhon Park des grands soirs. Hunou (65e) puis Raphinha (68e) prennent leur chance mais ne cadrent pas leurs frappes. Cluj est ensuite réduit à 10 après un deuxième jaune sévère contre Susic (82e, 0-1). Rennes pousse, mais ni Siebatcheu (83e), ni James Léa-Siliki ne parviennent à tromper la vigilance du gardien roumain. Le Stade Rennais s’incline sur la plus petite des marges.



Une qualification compromise
Dans l’autre match du groupe, le Celtic Glasgow l’a emporté dans les toutes dernières minutes de la rencontre contre la Lazio Rome. A trois journées de la fin de la phase de poules, Rennes compte cinq points de retard sur Cluj, deuxième du classement avec 6 points. Le Celtic est en tête du groupe E avec 7 points. Le classement complet à retrouver ici.

Des motifs d’espoir
Paradoxalement, si le scénario du match a été cauchemardesque pour les rennais, cette rencontre peut motiver quelques espoirs. Rarement les bretons auront fait preuve d’autant de combativité cette saison, revigorés sans doute par un Roazhon Park retrouvé. Finalement, ce seront des erreurs individuelles qui auront coûté la victoire aux Rouge et Noir. A noter cette image de fin de match : Julien Stéphan entouré de ses hommes sur la pelouse, leur délivrant un discours passionné. Les joueurs et le coach qui ont ensuite été acclamés par les supporters restés en nombre après le coup de sifflet final.

L’entraîneur rennais a glissé une phrase lourde de sens ce jeudi soir en conférence de presse d’après-match quant à son avenir, qu’il imagine toujours en Rouge et Noir : « Mon avenir ? Je l’appréhende de manière très sereine. Je suis avec l’équipe. Si les joueurs ne voulaient plus travailler avec l’entraîneur, ils auraient apporté une autre réponse. » Olivier Létang a tiré dans le même sens que son coach en zone mixte, louant « sa qualité » et lui réaffirmant sa confiance, quelque soit le résultat de dimanche contre Toulouse.



Avant cette rencontre, Julien Stéphan s’était dit « fragilisé » par sa direction. Ce résultat n’arrange toutefois pas les affaires du technicien breton. Lui et ses joueurs devront confirmer les bonnes impressions aperçues malgré l’infériorité numérique ce jeudi soir lors des semaines à venir.

© francebleu.fr

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