Tour de France 2019 : le parcours met le cap à l’est

Le plan de la future édition a été annoncée : 21 phases, une dose diminuée de contre-la-montre, 30 cols et 3 venues au delà de 2 000 mètres.

Un départ chez Eddy Merckx pour célébrer le 50e anniversaire du premier succès du Belge, une visite chez Romain Bardet et un jugement à 2 300 mètres d’altitude : les coordinateurs du Tour de France ont exposé, mardi 25 octobre à la ville de Paris, le parcours de la version 2019, qui repoussera 50% du pays grandement servie au mois de juillet 2018. Préalablement à la sortie dans la capitale, le parcours de Tour n’ira pas à l’ouest d’une diagonale entre Reims et Pau et ne coûtera pas réellement son surnom de Grande Boucle.

Comme depuis quelques temps, la grande boucle (6-28 juillet 2019) partira à la conquête des massifs vieux. Les préférés à la victoire définitive étendront leur pays de forme au sein des  durant la sixième phase, avec une arrivée déjà habituelle à la Planche des Jolies filles – l’arrivée se trouvera 900 mètres plus haut que les années passées –, avant de prendre la présidence du massif central. Romain Bardet a déjà coché la phase qui s’enchaînera dans les artères de son quartier de Brioude (Haute-Loire), le jour de la fête nationale.

Les coordinateurs du Tour lui ont fait une autre offre : un contre-la-montre individuel à Pau de 27 kilomètres uniquement. Un phénomène  important de depuis quelques temps certes, mais une donnée (chiffre) exceptionnellement réduit, bien que Bardet – peu à l’aise dans la lutte contre le chrono – craint autant de laisser des plumes dans le contre-la-montre par groupes du second jour dans la ville de Bruxelles (27 kilomètres également).

L’Iseran à deux jours de l’arrivée

Deux venues au sommet coup sur coup garantissent un énorme show dans les Pyrénées, au Tourmalet (comme au cours de l’année 2010, avec l’opposition entre Alberto Contador et Andy Schleck), ensuite sur le col, raide et original, du Prat d’Albis, plus connu des vététistes. Le gagnant pourrait cependant se détacher en Savoie, où seront jugées deux venues au sommet consécutives.

La plus souhaitée sera celle à l’Iseran pour l’avant-dernière phase, toît du Tour avec ses 2 770m de hauteur. La dernière réunion pour les grimpeurs se déroulera à Val Thorens, la veille de l’arrivée dans la capitale : la station la plus haute de la communauté européenne (2 365 mètres) n’a accueilli qu’une seule fois le Tour jusqu’à présent, en 1994. La phase sera courte (131 km) mais agitée avec au programme la montée du Cormet de Roselend, la côte de Longefoy et une dernière escalade de 33,4km.

Le gagnant montrera en jaune le 28 juillet entre Rambouillet (Yvelines) et Paris et ses Champs-Elysées.