Honduras : une immense caravane de migrants traverse le Mexique pour atteindre les Etats-Unis

Près de 3 000 individus personnes partis du Honduras transitent de manière non légale par le Mexique pour fuir la brutalité et la pauvreté dans leur pays.

Approximativement 3 000 Honduriens ont pourchassé dimanche 21 octobre leur marche via le Mexique vers les Usa, défiant Donald Trump, qui a confirmé que tout était prêt pour stopper « l’attaque » de ces réfugiés.

Les pouvoirs publics mexicaines avaient réussis à arrêter mardi cette caravane, escortée par des flics locaux et survolée par un hélico néanmoins plusieurs réfugiés sont entrés de manière non légale sur le territoire par la rivière Suchiate, distinguant le Mexique du Guatemala. « Nul ne va nous stopper, finalement ce que nous avons fait, comme dépasser la rivière », indique Aaron Juarez, 21 ans, qui piétine avec complexité en raison de blessures aux pieds, au côté de sa femme et de son enfants.

Marchant en chaleur, Jessica, 35 ans, vendeuse de produits de soin, a confié derrière elle quatre enfants avec un enfant de 9 ans. Elle a traversé la rivière Suchiate sur une embarcation de fortune, sans savoir nager. « Nous n’avons pas de sous, ni une seule goutte d’eau », reproche-t-elle.

Ni à boire, ni à manger

Comme elle, la plupart des réfugiés n’ont pas les moyens de manger et de boire. Ils ont crié « Mexico ! Mexico ! » Et acclamé les habitants qui leur ont fourni des aliments. La caravane est en définitive arrivée le soir à Tapachula, à la frontière entre les deux nations, dès qu’ils ont marché 7 heures et parcouru 38 km sans arrêt.

Les réfugiés, abattus, se sont installés à l’intérieur d’un parc, où ils ont fait la queue pour réceptionner une tortilla de maïs et une louche d’haricots noirs. « Notre courage est plus énorme que les intimidations » de Donald Trump, lance Britany, une jeune migrante venant d’obtenir sa portion. « Nous sommes ravis que même si nous ne sourions pas, nous sommes éteints » souffle, allongé sur le sol, Brandon Ruiz, un exploitant agricole ayant fui sa nation sous le risque des gangs.

Cette marche vers les Usa a démarré 7 jours avant à San Pedro Sula, dans le nord du Honduras, à la suite d’un appel sur les réseaux sociaux relayé par un ex-député hondurien. « L’ensemble est initié afin de stopper l’attaque d’étrangers illégaux de franchir notre frontière sud. Les populations doivent d’abord faire une exigence d’asile au Mexique, et, s’ils ne le font pas, les Usa les repousseront », a de nouveau averti Donald Trump sur Twitter.

Poursuivre ou renoncer

Ce Jeudi, Trump avait terrifié de clôturer la frontière avec le Mexique si les services de police ne bloquaient pas l’avancée de la troupe. Il avait par la suite félicité le Mexique pour sa fermeté. Mais peu de temps après, Mexico décidait de laisser passer des dames et des enfants. Ils ont été conduits au sein d’un refuge et le Mexique a indiqué acquérir reçu 640 requêtes d’asile. « Là on a peur de patienter des semaines », désespère Marvin, 43 ans, souhaitant en conclusion descendre avec sa famille jusqu’à la rive du fleuve et essayer de le traverser. Plus de 300 personnes ont de même renoncé et accepté de renvoyer dans leurs nations à bord des autobus mis à leur mesure par le Guatemala.

Le directeur hondurien, Juan Orlando Hernandez, et son équivalent guatémaltèque, Jimmy Morales, ont critiqué pour leur part samedi l’utilisation du « malheur des personnes » pour « des envies stratégiques ».

Le Honduras est l’une des nations les plus agressifs du monde, avec un taux annuel de 43 homicides pour 100 000 habitants. Plus d’un demi million de personnes traversent tous les ans de manière non légale la frontière sud du Mexique afin d’essayer par la suite de remonter vers les Us, d’après des statistiques de l’ONU.