EXCLU – Zahia Dehar a choisi d’avancer pour ne pas “se suicider”

C’est une sombre affaire de moeurs en 2012 qui l’a rendue célèbre. Zahia veut désormais faire rimer son nom avec cinéma. Bluffante dans Une fille facile, elle confie à Gala son envie d’aller de l’avant et d’être respectée.
Comment se réinventer quand son nom défraie la chronique ? Connue en 2012 pour une affaire de moeurs – citée dans un procès pour avoir eu des relations supposées tarifées avec des footballeurs de l’équipe de France alors qu’elle était mineure -, Zahia Dehar “n’a pas eu le choix” que d’avancer. Jusqu’à récemment, peu avaient eu le droit de l’approcher. Elle avait choisi de garder le silence. “Je me sentais comme un monstre qu’il fallait cacher” confie-t-elle d’ailleurs aux Inrocks. Lorsqu’elle a décidé de rebondir, créant en 2013 une ligne de lingerie et s’attirant les faveurs des photographes les plus branchés, là encore, seuls des médias triés sur le volet, et suivant une certaine mise en scène, avaient pu l’interviewer.



Et puis elle a fait la rencontre de Rebecca Zlotowski. La rencontre de la cinéaste normalienne, étiquetée films d’auteurs, a été pour Zahia une vraie respiration. Les deux femmes se sont entendues sur un projet qu’elles allaient mener à bien ensemble, Une fille facile, en salles ce 21 août. La première, fascinée par cette bombe aux formes incroyables, ce “décalage absolu, entre un physique qui renvoie plutôt à l’image que l’on se fait de la télé-réalité, et une diction de prof de littérature, élégante, unique, singulière.” La seconde, comme “réhabilitée”, pouvait “enfin faire parler d’elle pour un travail pas pour ses choix privés.” nous expliquent-elles, en choeur, lors de notre rencontre à Cannes en mai dernier.



Libre, indépendante, et forte, Zahia aurait pu basculer. Mais non. “Il fallait avancer. C’était soit ça, soit je me suicidais. Et je n’avais pas envie de me suicider”, nous confie-t-elle, dans une interview à retrouver dans Gala en kiosque jeudi 22 août. Pour son premier rôle sur grand écran, Zahia convainc. Celle qui vit désormais à Londres, qui a créé une société de design et a liquidé ses entreprises parisiennes rêve d’ailleurs de continuer le cinéma. Et pourquoi pas ?

Retrouvez l’intégralité de notre interview de Zahia Dehar dans le magazine Gala, en kiosque jeudi 22 août.

Crédits photos : Bestimage

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