Erdogan sort renforcé de l’affaire Khashoggi

Le directeur turc se sert de l’assassinat du correspondant saoudien pour consolider sa position sur la scène mondiale. Il se positionne au milieu du titre sunnite et affaiblir la royauté wahhabite à Riyad.

Profiter de l’affaiblissement saoudien

Plusieurs semaines auparavant, Recep Tayyip Erdogan apparaissait diminué par la crise diplomatique avec les Usa. Ce dernier a été affaibli par les mauvais exploits de l’économie turque promise à la crise. Suite à cette affaire Khashoggi, c’est dorénavant Erdogan qui pousse le ton.

Jugé récemment par les medias mondiaux pour sa propension à benner ses journalistes et ses rivaux en prison à l’infime critique. Le président turc Erdogan est devenu une source de nouvelles de première main. Il fait quasi figure de protecteur de la liberté des médias et dont l’élocution « de vérité ». Le parti islamo-conservateur qu’il a construit en 2001 et qui dirige la Turquie depuis 2002, a été secondé par l’ensemble des grands médias internationaux.

En outre, le meurtre du correspondant saoudien Jamal Khashoggi, découpé en 15 par des barbouzes venues notamment de Riyad d’après la presse turque. Selon des sources saoudiennes anonymes, ce dernier a été tué par inconscience ensuite roulé à l’intérieur d’un tapis et donnés à un « intermédiaire turc ».

Blessé par l’idée que les Saoudiens aient pu commettre un assassinat en Turquie, M. Erdogan espère faire de cette histoire, digne d’un mauvais long métrage de série B, le catalyseur d’un changement de pouvoir à Riyad.

En objectant la version avancée par le royaume, celle d’un interrogatoire ayant mal filmé pour Jamal Khashoggi. La Turquie souhaite démontrer au autres pays du monde que le prince héritier Mohammed Ben Salman n’est pas un complice efficace. L’incompétence des représentants saoudiens, englués au début du différent dans des déclarations incohérentes,…

REPLAY – Erdogan s’exprime devant le Parlement sur le meurtre de Jamal Khashoggi