Les questions que pose la fin du changement d’heure

L’europe a indiqué au mois de septembre vouloir changer d’heure, mais ce choix ne s’appliquerait pas avant avril voir octobre 2019.

Dimanche, à 3 heures du matin, il sera uniquement 2 heures : le passage à l’heure d’hiver, devenu une habitude appliquée tous les ans, le passage à l’heure d’été. Malgré tout, l’idée est controversé, et le directeur de la Commission européenne a déclaré, le 12 septembre, que le remplacement d’heure aurait du « être détruit ».

D’où vient l’idée du changement d’heure ?

Modifier les horaires pour s’acclimater à la densité de lumière en hiver et été est une mesure vouée à épargner de l’énergie. Elle a été premièrement adoptée dans de nombreuses nations (Allemagne, Royaume-Uni, France, Etats-Unis…) lors de la 1ère guerre mondiale, pour ensuite être délaissée dans de nombreuses nations. C’est à la suite de l’impact pétrolier de 1973 que le décalage d’heure a été remis en question, surtout en France en 1976, ensuite au sein d’autres nations européennes. Mais ce n’est qu’en 2001 qu’une directive de la communauté européenne a harmonisé les dates en transit à l’heure d’été ou d’hiver, fixées aux nouveaux week-ends d’octobre et de mars. A l’heure actuelle, plusieurs nations appliquent le changement d’heure dans l’univers.

Pourquoi décider de l’« abolir » ?

Le changement d’heure est actuellement un sujet controversé : premièrement, les économies d’énergie sont en fin de compte suffisamment bridées : d’après un examen de l’Ademe, les profits sont réels sur l’éclairage mais moins nets pour le chauffage et la climatisation. Un compte rendu allemand regrette autant des économies « marginale ». Les opposants à cette modification d’heure évoquent autant une augmentation des accidents routiers, et une trouble des rythmes de sommeil, mauvaise pour la santé.

L’Europe s’est emparée du sujet en sortant un rendez vous pendant la période estivale. Elle a provoqué plus de 4,6 millions de réponses (dont un taux élevé d’Allemands) et a abouti à un résultat sans appel : 84 % des Citoyens résidents de l’union questionnés se sont prononcés pour l’abolition de la modification d’heure. Seuls les Grecs et les Chypriotes étaient essentiellement contre. Une idée d’instruction européenne a vite été diffusée en septembre.

Quand la mesure doit-elle s’appliquer ?

D’après ce texte, « dès le 1er avril 2019, les pays membres ne modifieront plus leur heure légale ». Mais les pays membres appliqueront quoi qu’il en soit le remplacement d’heure programmé le 31 mars. En réalité, cela veut dire que le contexte du moment – heure d’hiver jusqu’à à la fin du mois de mars, ensuite passage à l’heure d’été de manière coordonnée – s’appliquera au moins jusqu’au 27 octobre 2019. Ce n’est qu’à ce moment-là que les états qui ont décidé l’heure d’hiver seraient susceptible d’être amenés à transformer pour la dernière fois leur horloge, pendant que ceux qui restent ne le feront pas. L’imposant changement ne pourrait se dérouler qu’au sein d’un an. Mais une sélection doit être réalisée préalablement à la transposition de la directive, le 1er  avril. Pendant ce bref délai d’un semestre :

–>  L’ensemble des députés européens va devoir adopter l’offre du groupe de Commission.

–>  Chaque Etat va devoir  notifié sa décision « au mieux le 27 avril 2019, sur la base de possibles visites et évaluations sur un plan territorial et en concertation avec différents Etats membres ».

Heure d’été ou d’hiver, que vont choisir les pays européens ?

C’est l’impressionnante complexité, parce que les opinions sont diverses et variées. La Commission permet le libre choix aux Etats de décider. Le marché aérien est spécialement soucieux. Le sujet sera étudié au cours d’une assemblée des ministres des transports de la communauté européenne le lundi 29 et mardi 30 octobre à Graz, en Autriche.

D’après la visualisation européenne, 56 % des habitants étaient en fait favorables à l’heure d’été, contre 36 % pour celle de l’hiver. Certaines nations ont déjà expliqué leur préférence : le Portugal, Chypre et la Pologne pour d’été, la Finlande ou le Danemark pour l’instant d’hiver, a expliqué au mois de septembre la commissaire aux transports, Violeta Bulc. Pour l’Espagne, ce serait en mesure d’autant être la circonstance pour modifier de fuseau horaire, et de faire un retour à l’heure de Greenwich, tel que le Portugal.

Pour différents Etats, il est nécessaire de patienter. L’Autriche et les Pays-Bas plaident pour un retardement de ce choix, d’après Charles Michels. « Il y a dans les coulisses en Europe des négociations sur le sujet », a-t-il indiqué vendredi à la radio La Première. Il promet autant que les Belges seront consultés et milite pour que « le Benelux, la France et l’Italie gardent le même fuseau horaire ».

En Irlande, le Brexit complique toujours l’offre, car l’Angleterre n’a pas le désir de quitter la modification d’heure, ce qui mènerait à des décalages pour une partie de l’année entre l’Irlande et la province britannique d’Irlande du Nord. L’exécutif irlandais a déclaré qu’une visualisation sortirait sur la question.

Que va-t-il se passer en France ?

Pendant la visualisation européenne, l’opinion française était plus convenable que la moyenne à l’enterrement de la modification d’heure, mais partagée sur la sélection final, avec 52 % d’habitants de l’heure d’été, 38 % pour l’instant d’hiver et 10 % sans opinion.

Le ministre de la transition écologique et solidaire, François de Rugy, a prononcé vendredi 26 octobre sur France 2 qu’il était d’un point de vue personnel partisan de « baisser le décalage » de 120 minutes comparativement à l’heure authentique, mais que le choix serait pris en fonction de « ce qui est le plus efficient en façon de réduction de consommation ».

L’affaire sera traitée par le ministère de la transition écologique et solidaire, et de transports. D’après les services du chef du gouvernement, des concertations seront programmées avec les personnages impliqués, mais également avec les voisins citoyens résidents de l’union.