Carte grise obligatoire pour les vélos : le gouvernement dément

Au contraire de ce qui a été expliqué dans multiples médias ce mercredi, le gouvernement indique qu’il n’entend pas forcer à l’adoption d’un certificat d’immatriculation aux bicyclettes. Par contre, il assure souhaiter rendre leur marquage impératif pour se battre contre le cambriolage. Il serait question de marquer un numéro d’identification sur les vélos pour les redonner à leurs détenteurs lors de vol, promet le ministre des Transports à LCI.

Le vol de bicyclette en France (presque 300.000/an) forme l’un des freins à l’essor de ce moyen de transport. Pour que cette peur ne fasse pas abandonner à l’acquisition d’une bicyclette, le futur amendement d’orientation des mobilités comprend un volet sur le marquage impératif des bicyclettes. « Il n’est pas question d’une carte grise pour bicyclette qui permettrait de verbaliser les cyclistes », explique aujourd’hui à LCI le bureau de la représentante de l’état des Transports, Elisabeth Borne.

Cette mesure avait finalement déjà été dévoilée dans la stratégie vélo présenté par la direction de l’état au mois de septembre : « Il est question d’un marquage de bicyclettes, un numéro gravé, afin de se battre contre le vol mais pas d’une licence d’immatriculation », nous garantit le ministre, démentant donc des données relayées dans la presse et à la télévision depuis mercredi.

Certaines associations de cyclistes conseillent déjà ce nouveau système de marquage (en plus d’un antivol) aux cyclistes craignant de voir voler leur bicyclette. « C’est une idée terrifiante de se battre contre le recel et par conséquent le chapardage. Le marquage s’est généralisé de manière élevée. La disposition a pour objectif de le rendre impératif sur les bicyclettes neufs », signale le ministère.

Pour le moment, les possesseurs de bicyclettes peuvent faire graver un numéro Bicycode, habituellement sur le cadre, auprès des magasins ou des organismes pourvues pour le réaliser. Il est nécessaire après de voir sauvegarder sur le site destiné avec le plan ristourne à l’occasion du marquage. Les enregistrés sont alors indexés à l’intérieur d’un fichier national, qui permet aux gendarmes de redonner l’objet du larcin à son détenteur (quand la bicyclette a pu être retrouvé et reconnu comme volé).

Ce dispositif, déjà usité sur 400.000 bicyclettes, a été construit en 2004 à l’initiative la Fédération française des Usagers de la Bicyclette (FUB). Un accord d’association a été signée entre le ministre de l’intérieur et cette fédération pour que le document des bicyclettes marqués soit accessible aux policiers et à la gendarmerie nationale de la totalité du pays.