La viande « cachée » dans certains aliments comme yaourts et bonbons, dénoncée par l’ONG Foodwatch

Beaucoup de choses nous échappent dans la liste d’ingrédients, des choses à qui on ne s’attend jamais.

Alimentation – cet article ne choquera en aucun cas les personnes végétariennes ou celles qui souffrent d’allégies alimentaires, car elles sont toujours curieuses durant leurs courses à lire, mais attentivement la liste d’ingrédients. Cette habitude leur a permis très rapidement de prendre conscience du fait que la viande et autres dérivés sont très utilisées dans les aliments.

Mais malheureusement il existe d’autres personnes qui ne se soucient pas de la composition des aliments et des boissons,  le fait que «toutes sortes de bestioles s’y cachent » n’est pas assez mis en avant, dénonce ce jeudi 20 septembre l’ONG Foodwatch dans communiqué diffusé par France info.

Une étude a été menée dans les grandes surfaces de l’Hexagone, l’association de défense des consommateurs a établi une liste contenant 12 grandes marques de produits industriels qui utilisent dans ses ingrédients des dérivés d’animaux.

Une pétition contre Yoplait

 Le yaourt est l’aliment qui a été le plus ciblé par l’OGN. Foodwatch dénonce la présence de la gélatine de bœuf dans les « paniers de Yoplait 0% » au goût de framboise, fraise, cerise alors que la liste d’ingrédient sur l’emballage indique  « gélatine » tout court.

Nicolas de La Giroday, le président de Yoplait France, a défendu son image de marque en indiquant que cet ingrédient était certes présent mais pour une quantité inférieure à 0.5%.

L’OGN, toujours sur ces mêmes positions a décidé de lancer une pétition contre la marque afin de rétablir la vérité en toutes lettres sur les emballages.

Une autre marque utilise aussi cet ingrédient «  Nestlé » dans ses desserts tels que les « Viennois chocolat », par contre, cette information est indiqué sur l’emballage

 Des insectes dans la glace

 D’autres produits sont dénoncé par l’OGN , on retrouve « Le Tiramisu » de Carrefour et sa gélatine de porc, et le « Macaron aux framboises » d’Auchan, avec sa gélatine de bœuf. Toutes deux sont inscrites sur la boîte. Ce qui n’est pas le cas de « L’Authentique petit ourson guimauve » de Cémoi ni des « Chamallows » de Haribo  qui mentionne la gélatine mais sans préciser que c’est du porc.

Dans la même catégorie, Foodwatch indique « La glace Façon glacier, fraise et morceaux de meringue » de Carte D’or, qui rajoute des additif du sorte shellac, issu d’insectes.

Shellac que l’on retrouve sur des pommes Fuji, assure l’ONG. Cette résine produite par des insectes servirait à traiter les fruits après récolte mais il est impossible de le savoir au moment de l’achat, ce genre d’indication n’était pas obligatoire sur les fruits.

Colle et gélatine de poissons pour le vin

 Mais vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Même dans les rayons salés on peut retrouver les dérivés d’animaux. Comme par exemple dans les « flageolets extra-fin, carottes et oignions » de Cassegrain. Alors qu’il ne s’agit a priori que de légumes, en se penchant sur la liste des ingrédients ont découvre que du bouillon de volaille est utilisé dans cette recette.

 « L’Orangina rouge » contient du « carmins et acide carminique », peut-on voir sur son étiquette. « Encore faut-il savoir que le carmin est un additif issu de la cochenille, un insecte… » dénonce Foodwatch. Les consommateurs doivent aussi avoir conscience de la présence de dérivés animaux dans certains vins, termine l’association, gélatine et colle de poissons sont parfois utilisées pour clarifier cet alcool.

Foodwatch note aussi que le comté AOP U bio de Système U contient un dérivé d’animal dont l’origine n’est pas assez exprimée. Ce fromage renferme de la présure, « une enzyme provenant de l’estomac de veaux abattus avant sevrage », précise l’ONG. Si ce comté est ici mis en avant, il faut savoir que la présure est utilisée dans une très grande partie des fromages. Il est même obligatoire pour recevoir une Appellation d’Origine Protégée (AOP) ou un Label rouge.