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LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO – L’élue La France insoumise (LFI) a vu plus de 50% de ses recherches de rénovation financés par un soutien aux ménages «très modestes». Il se protège de toute «filouterie préméditée» dans cette démarche qui n’a rien d’illégal.
Le député La France insoumise (LFI), Alexis Corbière, a profité d’une aide de ménage très modeste pour rénover une partie de son logement. Plus de 60% de la note de ces opérations de rénovation énergétique – soit 12 076,40 € – ont été géré par l’Agence nationale de l’habitat (Anah). A titre de soutien aux ménages «très modestes», indique Le Canard Enchaîné.
Des aides sociales étonnantes pour un élu, dont les indemnités tous les mois brutes se dressent à 7 209,74 €. Mais rien d’illégal, en l’espèce. Alexis Corbière et sa femme, Raquel Garrido, priés l’an dernier de quitter leur HLM du fait de salaires trop élevés. Ces derniers ont profité d’une brèche dans le système. Le règlement du bureau réclamait de donner les recettes de l’année précédant la demande, soit l’année 2017. Douze mois où l’élue a débuté à siéger au parlement, et où sa femme, Raquel Garrido, a fait ses premiers pas comme chroniqueuse au cours du programme télévisé Salut les Terriens!, sur Canal+. Les indemnités impactées étaient évidemment au dessus de celles d’un foyer «très raisonnable».
Travaux «rendus indispensables par un grave incendie»
Uniquement, le bras droit de Jean-Luc Mélenchon a remis son dossier le 15 mai 2018. 3 mois préalablement à la publication des statistiques de 2017 par l’administration fiscale, d’après le Canard. Il a alors déclaré les recettes de 2016, qui ont été pris en considération. C’est-à-dire, autrefois, 37 451 € de revenu fiscal reconnu pour ce homme et femme constitué d’un enseignant d’histoire et d’une avocate. Jusqu’à 42 279 €, un logement constitué d’un couple et de trois enfants est jugé «très modeste» par l’Anah.
Alexis Corbière s’est-il démêlé pour bénéficier de l’aubaine? «Je ne suis pas responsable ni de l’intitulé ces rubriques, ni des plafonds retenus», se protège Alexis Corbière au sein d’une dépêche diffusé dans la soirée de mardi. «C’est la réglementation, et uniquement la réglementation, qui a été appliquée pour l’étude de ma demande d‘aide». Les actions ont été «rendus nécessaires par un grave incendie» au mois de février 2018, précise-t-il. L’élu juge «infamant» l’article du Canard enchaîné et garantit que la «paperasserie très rigoureuse» a été «suivie minutieusement». Il se protège de toute «filouterie préméditée».